En 2018, sur invitation de l’artiste Alick Tipoti, S.A.S. le Prince Albert II et les Explorations de Monaco se sont rendus sur la petite île de Badu, entre l’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, pour quatre jours en immersion dans la culture des insulaires du détroit de Torrès. Cette rencontre inédite a donné lieu à un documentaire de 90 minutes Alick and Albert (2021) de Douglas Watkin, que la Fondation de Monaco vous propose de découvrir au Collège d’Espagne.En 2016, à l’occasion de l’exposition Taba Naba : Australie, Océanie, arts des peuples de la mer au Musée océanographique de Monaco, S.A.S. le Prince Albert II de Monaco rencontre l’artiste australien Alick Tipoti. Débute alors une amitié hors du commun.
En 2018, c’est à 14 000 km de là sur l’île de Badu que l’histoire continue par une mission des Explorations de Monaco.
Alick Tipoti, artiste insulaire et militant des langues indigènes, y accueille S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. L’artiste et le Prince sont tous deux animés par l’héritage de leurs ancêtres et par leur engagement personnel envers la nature, en particulier l’Océan. Ils discutent des similitudes et des contrastes de leurs deux pays, si éloignés l’un de l’autre, réfléchissent aux sociétés traditionnelles et à la crise environnementale.
L’île de Badu est en première ligne des effets négatifs de l’activité humaine. Pollution plastique, filets dérivants, réchauffement climatique, ces dangers souvent impalpables nourrissent de profondes inquiétudes. L’érosion qui touche les côtes lors des grandes marées (les « king tides ») et la disparition possible des coraux sont autant de défis et préoccupations majeures pour ces régions insulaires. S.A.S. le Prince Albert II a pu constater les effets du réchauffement climatique sur ces récifs coralliens, victimes d’épisodes de blanchissement à répétition.
En coordination avec la Maison de l’océan de Paris.