Au cours des dernières décennies, nous assistons à une augmentation exponentielle du nombre de diagnostics de cancer, ce qui est devenu la « épidémie du XXIe siècle ». La communauté scientifique s’est employée à améliorer les objectifs de guérison ou de « stabilisation » du cancer, en développant de nouvelles technologies de diagnostic et des traitements toujours plus efficaces. Mais que se passe-t-il après la maladie?Les survivants du cancer représentent une population croissante qui, bien qu’ayant surmonté le cancer, est confrontée à des effets indésirables persistants ou même permanents, dus à la fois à la maladie et aux traitements reçus. Ces séquelles ont non seulement des répercussions sur la santé physique et mentale des patients, mais aussi des conséquences importantes sur leur bien-être socioéconomique. Dans de nombreux cas, ils ne parviennent pas à retrouver leur vie familiale, professionnelle ou sociale antérieure.
Par conséquent, l’attention portée à la qualité de vie post-cancer est de plus en plus importante, tant sur le plan économique que sur le plan social et sanitaire. De nouvelles recherches explorent des approches novatrices pour prévenir, diagnostiquer et traiter ces effets à long terme, dans le but d’améliorer la santé physique et psychosociale des survivants.
Cette conférence a pour objectif d’exposer les défis auxquels sont confrontés les survivants du cancer et de présenter les nouvelles lignes de recherche qui cherchent à les aborder de manière globale.
Conférence de Carlota Santolaya Braulio, résidente, Médecin en oncologie, doctorante à l’Institut Gustave Roussy.
