Les synergies poétiques dans le film d’exil républicain espagnol En el balcón vacío (1961) de Jomí García Ascot
Conférence de Cristina Jiménez Gómez, maître de conférences, Département de théorie littéraire et de littérature comparée, Université de Cordoue.
Étant donné les dimensions multiples de Jomí (José Miguel) García Ascot – cinéaste, poète, romancier et essayiste – nous analyserons les traces poétiques qui émanent de son film En el balcón vacío (1961). La comparaison du film avec ses textes poétiques est intéressante non seulement en raison de la manière dont ces relations inter-artistiques se produisent au sein de son univers créatif, mais aussi parce qu’elles révèlent une conception esthétique et un engagement politique envers l’exil républicain espagnol au Mexique. Dans le sillage du cinéma de la Nouvelle Vague, García Ascot et ses collègues ont produit un cinéma dialogique et créatif qui, indépendamment de l’expérience de l’exil, encourage le spectateur à regarder son propre balcon vide, à retourner à l’enfance, aux espaces et aux temps de la mémoire et de l’oubli.