écrire depuis l’abîme
María Isabel Andrés Llamero, résidente, diplômée en Philologie portugaise, en Philologie hispanique et en Théorie de la littérature comparée (Univ. de Salamanque).
Au sujet de Cambio de armas de Luisa Valenzuela: le soulèvement du corps et du langage. Marquée par une trajectoire littéraire, initiée en 1966, comme celle de nombreux écrivains de l’époque, dans le cadre d’un long processus d’extrême violence liée à la dictature civico-militaire argentine, Luisa Valenzuela prend les armes, élève la voix, pour demander s’il est possible de comprendre le monde escamoté et insaisissable, ainsi que la cicatrice niée par les discours officiels, et ceci grâce à l’écriture. Sommes-nous suffisamment audacieux pour risquer d’ouvrir les portes de l’horreur et de la voir depuis un autre endroit?
Conférence en espagnol organisée par le Comité des résidents du Colegio